mercredi 5 octobre 2011

Tout sur l'Australie, un guide de voyage pour l'Australie

Vous voulez préparer votre voyage en Australie ? Trouver des bons plans pour le logement, les transports ? Ou simplement les trucs à voir absolument en Australie ? Des détails sur le pays, la nourriture, la télé, internet ? Des infos amusantes ?

Allez donc faire un tour sur le site : Tout sur l'Australie, incontestablement le site de référence pour préparer son voyage en Australie.

Pour que tout ce que j'ai pu faire, d'autres aient la chance de retrouver les bons plans que j'ai eus, et de pas refaire les mêmes erreurs !

 

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mardi 4 octobre 2011

Crabes soldats

Rencontre avec un crabe soldat sur une plage du Queensland.

Il est seul, mais des milliers d'autres l'entourent. Très impressionnant !

dimanche 2 octobre 2011

Vietnam : Ho Chi Minh Ville

Sortons de la jungle pour descendre au Sud, direction Ho Chi Minh Ville, anciennement Saïgon. D'ailleurs, ses habitants l'appellent toujours Saïgon (enfin, avec des accents bizarres en plus...).

 

Ayant été longtemps divisé, les différences entre le Vietnam du Nord et du Sud sont assez visibles. Différence d'accent (bon, d'accord, celle la, on ne l'a pas trop vue), petite rivalité entre les habitants, et surtout dans le mode de vie : les Nord Vietnamiens ont un passé communiste, donc plutôt paysans et industriel, alors que les Sud Vietnamiens ayant un passé capitaliste, ils sont plutôt entrepreneurs et commerçants. 

 

En descendant à Saïgon, on a retrouvé Doris, la colloc franco-vietnamienne de Sébastien. Les 3 jours à Saïgon ont donc été occupé à partager un peu de la vie d'une famille vietnamienne, goûtant la vraie cuisine, mangeant à 4 personnes pour 2 ? (boissons comprises, bien entendu), dorant sur les plages sans touristes, mais pleines de vietnamiens, jouant au foot/volley avec les locaux, et apprenant à jouer aux échecs chinois (qui sont aussi très populaires au Vietnam - les échecs, pas les Chinois...).

 

Doris et moi sur la plage.

 

Pour Seb et moi, ce jeu est devenu un passe-temps très agréable. Les parties endiablées se sont enchaînées à chaque voyage, chaque attente, chaque temps mort. En fait, le jeu est très proche des échecs que nous connaissons : le principe est le même, il faut prendre le roi (qu'on a rebaptisé général pour l'occasion). Il y a des pions, des tours, des cavaliers, rajoutez juste des gardes du corps, des éléphants, des canons qui ne peuvent attaquer qu'en passant au dessus d'une autre pièce, une rivière au milieu du plateau, et un palais de chaque côté, et vous obtenez un jeu très technique et passionnant.

Les locaux, d'abord très surpris de nous voir jouer à ce jeu, ont voulu jouer contre nous. Après nous avoir complimenté sur notre manière de jouer, ils nous ont quand même mis une bonne raclée... Peut mieux faire, donc.

 

Les noirs font mat en 4 coups....

Une fois finis les 3 jours à Saïgon, on a laissé Doris et sa famille, et on est repartis vers le Nord, direction : le parc national de Sapa.

vendredi 30 septembre 2011

Vietnam : Ba Be

Le lac et l'île de la veuve

Après un rapide passage à Hanoï, direction Sapa, au Nord. 

 

Accompagnés de notre chauffeur (qui nous sert également d'interprète), nous parcourons la campagne, puis les montagnes, jusqu'à arriver au parc national de Ba Be. Puisque vous parlez couramment vietnamien, vous aurez tout de suite compris que Ba Be signifie Trois Vallées.

 

Ba Be est en fait un lac entouré par des montagnes abruptes, elles-même recouvertes par une jungle plutôt dense. Les Trois Vallées (qui sont un peu en forme de branchement électrique en étoile...) sont complètement sous l'eau, et seules surnagent quelques petites îles rocailleuses, dont l'île de la veuve.

 

La légende locale raconte qu'autrefois, les trois vallées étaient cultivées, et que seul un petit ruisseau coulait paisible au fond de la vallée. Les villageois de cette contrée ramenèrent un jour un buffle bien gras au village. Tradition oblige, le soir venu, ils s'en mirent plein la panse et ripaillèrent joyeusement. 

Arriva alors un dieu déguisé en mendiant. Les villageois, égoïstes, rejetèrent le mendiant, lui disant d'aller voir chez les Grecs si ils y étaient. C'est alors qu'intervient la vieille veuve qui n'avait pas été conviée au festin. Malgré sa maigre pitance, elle invita le dieu mendiant à venir partager son repas. Celui-ci révéla alors sa véritable identité, et lui offrit des graines de riz magique à planter autour de sa maison.

La nuit venue, il fit s'abattre un déluge sur le village, qui fut entièrement inondé, à l'exception de la maison de la veuve, protégée par le riz magique. C'est ce qui a donné l'île de la veuve.

Les rizières au bord du lac

L'avantage de Ba Be, c'est que ce n'est pas du tout un lieu touristique. Nous avons logé chez l'habitant, dans une grande maison sur pilotis, on nous a fait goûter "l'eau de Ba Be" (en fait de l'alcool de riz), fait des concours de bras de fer avec les vietnamiens... Le tout dans un tout petit village, ou nous n'avons vu que deux autres touristes.

L'ethnie qui vit là-bas sont les Thaï, mais pas les mêmes Thaï que ceux qui vivent en Thaïlande, ni même les mêmes Taï que ceux qui vivent ailleurs au Vietnam. Toute la différence est dans l'accent tonique - et le vietnamien en compte beaucoup...

 

La jungle

Et aussi 2 jours de randonnée dans la jungle et les rizières, accompagnés d'un guide en tongues et en casque de chantier (on n'a jamais compris pourquoi), un petit tour en bateau sur le lac, une petite baignade. Un vrai bonheur d'être au milieu de tout ce vert, surtout en venant d'Abu Dhabi.

 

Et une petite rencontre avec la faune locale également... Sympathique.

La faune locale en question

jeudi 29 septembre 2011

Vietnam : Hanoï

Reprenons donc le fil de l'histoire là où on l'avait laissé...

A peine 24 heures après avoir décollé d'Egypte, j'atterris au Vietnam, où je retrouve Sébastien, un ami de l'INSA.

Première étape, Hanoï.

Détail intéressant : les fils électriques...

Hanoï nous a directement plongé dans l'ambiance "Vietnam". La vieille ville est un bazar sans nom : voitures, scooters (on compte plus de 2 millions de deux-roues pour 11 millions d'habitants), piétons, vendeurs ambulants, échoppes cohabitent joyeusement. Les échoppes débordent sur la rue et rendent le trottoir complètement impraticable, poussant ainsi les piétons sur le bord de la rue, poussant à leur tour les scooters au milieu de la rue... rendant la vie impossible aux voiture, qui klaxonnent allègrement pour tenter d'avancer...

Un joyeux bazar, pourtant relativement paisible. Les gens circulent lentement, font attention à ce qu'il se passe autour d'eux, adaptent leurs courses pour laisser tout le monde circuler... Après quelques frayeurs, et une fois habitué, on se sent finalement très à l'aise dans cette cohue.

 

Ca résume bien le centre de Hanoï

Hanoï, capitale du Vietnam, est le paradis des bonnes affaires. Des centaines de petits artisans vendent des produits de plus ou moins bonne qualité pour trois fois rien. Vêtements, jeux, fruits (on a particulièrement aimé les ramboutans et les mangoustans), on peut acheter quasiment tout pour quelques dizaines de milliers de dongs. Oui, ça peut impressionner : nous étions mutli-millionnaires en dongs vietnamiens : il faut 30 000 dongs pour faire 1 ?.

Pour le reste, Hanoï est un mélange intéressant d'une culture ancienne bouddhiste, et d'une culture moins ancienne communiste. On voit ça et là des grandes statues lyriques à la gloire du travailleur, et des immenses bâtiments de béton gris dans le plus pur style soviétique. Point d'orgue de cette influence, le mausolée d'Ho Chi Minh, père de la nation, où l'on peut admirer encore aujourd'hui la dépouille du grand homme (1,65m au moins) dans un cercueil de verre. Les blagues sur ce petit vieux rabougri sont fortement déconseillées...

 

Faucille, marteau, drapeau rouge, militaires au garde-à-vous, tribunes pour les défilés militaires : pas de doute, le Vietnam est bien communiste !

samedi 6 août 2011

Egypte : Louxor

Louxor-Karnak.jpgAprès les pyramides, la visite du vieux Caire (c'est à dire Le Caire moins vieux que les pyramides, mais plus vieux que les vieux immeubles qui constituent le centre du Caire), et le musée égyptien, je suis descendu par le train un peu plus au Sud le long du Nil pour arriver à Louxor (anciennement Thèbes, capitale des Haute et Basse Egypte).


Le voyage en train m'a permis de découvrir deux choses :

  • L'Egypte est vraiment un pays entièrement constitué de désert avec le Nil au milieu. D'avion, c'est complètement fou, on voit vraiment le Nil et une large bande verte qui serpente au milieu du désert. Du coup, on n'est jamais loin du Nil, et tous les axes de communication longent le Nil et ses canaux d'irrigation.
  • Et il est possible de conduire mal un train. On dit que les Egyptiens conduisent mal ; c'est vrai, peu importe le moyen de transport...

 

louxor.jpgLouxor est une ville fabuleuse, encore plus sans les touristes. La ville est célèbre pour ses deux temples, celui de Karnak et celui de Louxor, reliés entre eux par une allée bordée de sphynx sur une longueur de 2,5 km, quand même. A raison d'un sphynx tous les 3 mètres, avec des sphynx des deux côtés de la route, calculez le nombre de pattes (sachant que 5 sphynx sont unijambistes, et que 2 sont boiteux).

 

Les temples sont grandioses, magnifiques, extraordinaires... et c'est complètement fou de réaliser qu'ils ont été construits il y a plus de 4000 ans. Richement sculptés, aux proportions démesurées, les deux temples, qui ont été bien remis en état, et le sont un peu plus chaque jour, m'ont occupé une journée entière... et c'était encore trop court. Encore plus que les pyramides, c'est surement ce que j'ai préféré de mon voyage en Egypte.

 

A quelques pas de Louxor se trouve la vallée des rois (en photo à droite). Pour éviter à leurs tombeaux de se faire copieusement piller après leur mort, certains pharaons ont décidé de se faire enterrer dans une toute petite vallée, perdue au milieu des montagnes, dans des tombeaux souterrains, enterrés, piégés, et cachés. 

 

louxor-vallee-des-rois.jpgBon, pas de chance, ils n'ont pas été très futés, ils se sont tous fait enterrer dans la même vallée à quelques dizaines de mètres les uns des autres, faisant de la vallée un vrai gruyère, et attirant irrémédiablement les pilleurs.

Fort heureusement, certaines tombes ont échappé aux pilleurs de l'antiquité. Parmi elles, la tombe de Toutânkhamon, découverte en 1922, et qui, malgré le fait qu'il n'ait pas été un grand pharaon (il est mort à 19 ans) nous a livré des trésors à couper le souffle. Et qui sait, peut-être en reste-t-il une ou deux encore bien enterrées ?

lundi 25 juillet 2011

Les aventures de Momo la Momie

Je n'ai pas voyagé seul en Egypte. Je suis en effet parti avec Momo, une petite momie qui partage notre appartement depuis déjà un bout de temps.


Momo étant très farceuse, elle adore se cacher dans les tiroirs, les frigos, les vêtements... bref, un peu partout dans l'appartement.

Quand je suis parti en Egypte, elle a absolument voulu m'accompagner, n'ayant pas vu son pays natal depuis quelques milliers d'années.

 

Voila ses photos de vacances :

Momo 1Momo 2Momo 3Momo 4Momo 5MomosurlaplaceTahrir

 

Dans l'ordre, vous avez  :

1. Momo à la table du pharaon - Momo retrouve des cousins

2. Momo s'incruste dans les bas reliefs - Momo fait le boulet

3. Momo devant les pyramides - Momo rejoint les manifestants sur la place Tahrir

vendredi 22 juillet 2011

Egypte : les Pyramides

Bon, cet article a été un peu long à sortir ; c'était principalement du au temps qu'il m'a fallu pour faire le petit montage vidéo que voici...

Voila, ça donne un petit aperçu de ce que j'ai pu voir et visiter lors de mon court séjour en Egypte !

vendredi 8 juillet 2011

Requêtes (2)

Il y a 6 mois, je dévoilais dans un article certains mots clés que des internautes lambdas tapaient sous Google pour tomber sur mon blog. Et à l'époque, il y avait certaines perles.

Depuis, la fréquentation de ce blog est en hausse constante, et tous les mois, ce sont près de 500 internautes que Google redirige vers mon blog, via différents mots clés.

 

Parmi les lecteurs occasionnels de mon blog, on trouve une immense majorité d'anonymes, pas mal de futurs arrivants aux Emirats, et quelques lecteurs distingués, dont mon directeur d'unité chez EDF, ou des gens de la mission économique d'Abu Dhabi (je les salue d'ailleurs !).

google.jpg

Mais parmi les anonymes, et au vu des mots-clés tapés sous Google pour venir ici, on peut vraiment se demander ce qu'ils cherchent....


Je vous ai sélectionné les meilleures requêtes, que je présenterai ici en différentes catégories :

 

Les "questions sans réponses"

Pour trouver des réponses, beaucoup posent leurs questions à Google. Malheureusement, certains n'ont pas pu trouver sur ce site les réponses qu'ils cherchaient. Qu'à cela ne tienne, j'y réponds ici même (dans l'espoir qu'ils repassent par ici, ou si d'autres se posent les mêmes questions).

  • "Y a t il des risques pour Dubai dus a la proximite avec la Lybie ?"

Alors, pour répondre à cette question, je vous conseille fortement de jeter un coup d'oeil à une carte du monde. Pas moins de 4000 km séparent quand même la Lybie de Dubaï : soyez sans craintes, vous ne risquez rien du fait de la "proximité" avec la Lybie. Cela dit, vu vos connaissances en géographie, vous risquez quand même d'atterrir dans le mauvais pays...

  • "Que pensent les expats d'abu dhabi?"

Eh bien, pas mal de choses, figurez-vous...

  • "Comment elle s'habillent les hommes qui portent la voile ?"

Alors là, je dois bien reconnaître que je ne sais pas... Mais selon la question, je dirais qu'ils/elles s'habillent avec une voile de bateau.

  • "c'est quoi l'eau en syrie?"

A peu de choses près, la même chose qu'ailleurs... 

  • "peut acceder aux plages privées de dubai ?"

Non, elles sont privées... 

 

Les "sans aucun lien avec ce qui est raconté dans ce blog"

Là, la question que je me pose, c'est plutôt : comment en tapant de tels mots clés, ils ont réussi à parvenir jusqu'à mon blog. Soit Google fait vraiment n'importe quoi, soit (plus probable) ils sont aller chercher des sites jusqu'à la 25e page de résultats. Je vous laisse juger.

  • "technique de rappel à l'australienne"
  • "carte relief la guyane point d'eau"
  • "croissant au beurre bon mardi"

 

Les "Mais qu'ont-t-ils bien pu vouloir dire ?" 

  • "elle conduise en mini jupe.fr"

Après vérification, ce site web n'existe pas. Cela dit, j'ai des doutes sur la pertinence d'un tel site.

  • "compte dromadaire"

Ca doit être un peu comme un compte épargne, un compte jeune, ou un plan épargne logement, mais pour acheter un dromadaire. On connaissait déjà les plans épargne zébu de la ZOB, donc pourquoi pas pour les dromadaires...

 

Et enfin, les révélations

  • "j'ai trompé ma femme a abu dhabi"

Bein c'est du propre. Mais le "faute avouée à moitié pardonnée", ça ne marche pas si on avoue sa faute qu'à Google.

  • "en france on a du petrole mais on n'a plus d'idées"

Vous ne le saviez peut-être pas, mais apparemment, en France, on a du pétrole. On en a d'ailleurs tellement que du coup, on n'a plus d'idées....

  • "indiana jones en cisjordanie"

Et enfin, et c'est le scoop de la décénie, le prochain épisode d'Indiana Jones sera "Indiana Jones en Cisjordanie". A la place des rencontres avec les serpents et les araignées, ce sera donc les soldats de Tsahal et les roquettes du Hammas ; voila qui devrait changer radicalement l'ambiance.

 

Voila, c'étaient les meilleures requêtes de ces 6 derniers mois. Si certains des gens qui ont tapé ça sous Google et sont tombés sur mon blog par ce biais retombent sur cet article, je suis preneur d'explications... Vraiment.

dimanche 3 juillet 2011

Dîner de gala

Juste une petite note, entre la Malaisie et l'Egypte, pour vous signaler que la presse locale d'Abu Dhabi passe vraiment n'importe quoi : la preuve, cet article (cliquez ici), paru dans le Abu Dhabi Week et dont vous pouvez en consulter la copie sur internet. 

 

C'était à l'occasion du dîner de Gala du French Business Group, auquel j'ai assisté avec mon patron, avec moi sur la troisième photo. Sur la première photo, vous pourrez reconnaître (ou pas) monsieur et madame l'ambassadeur.

jeudi 30 juin 2011

Malaisie : Kuala Lumpur

Petronas-Tower.jpgEn revenant d'Indonésie, une petite escale m'a permis d'avoir un aperçu de la Malaisie. Seulement un aperçu, parce que la Malaisie c'est vraiment grand, et qu'en 24 heures, j'ai à peine eu le temps de visiter les sites touristiques de Kuala Lumpur.

 

Ca m'a quand même permis d'aller visiter les Petronas Towers (en photo), qui furent les tours les plus hautes du monde de 1998 à 2004, avant d'être dépassées par la Taipei 101 à Taïwan, puis par la Burj Khalifa de Dubai. Ces deux tours, qui contiennent plus d'un million de m² d'espace habitable (quand même) ont été construites par le géant pétrolier de Malaisie Petronas (d'où le nom), ce qui nous prouve, s'il en était besoin, que les entreprises pétrolières vivent plutôt confortablement.

 

Le centre ville de Kuala Lumpur est sinon très similaire à ce que j'avais pu voir de Shanghai : des grandes rues piétonnes éclairées par les énormes écrans publicitaires, et parsemées d'immenses centres commerciaux, avec quelques mosquées en plus (la Malaisie est également un pays musulman).

lundi 27 juin 2011

Indonésie : les Gili Islands, coin de paradis

Gili-beach.jpgPour en finir avec l'Indonésie (il faut suivre un peu, je vous l'accorde...), je vais vous raconter mes 3 derniers jours indonésiens. 


Imaginez 3 petites îles de sable blanc, avec des palmiers dessus.

Imaginez une plage immense de sable fin, tout aussi blanc. Imaginez des coraux et des petits poissons multicolores à quelques mètres du rivage. Imaginez des tortues de mer qui viennent nager en dessous de vous entre les îles.

 

Ensuite, imaginez que pour plus de calme, tous les véhicules à moteurs soient bannis de l'île, et que les gens se déplacent du coup en calèche et en vélo, et qu'il faille une demi-heure pour faire le tour de la plus grande île.

 

Gili-plage.jpg

Imaginez que, le soir, vous alliez manger au restaurant sur la plage, seulement éclairée de la lune et de quelques chandelles. Que, pour manger, vous n'ayiez qu'à choisir votre poisson pêché le jour même, et qu'on se charge de vous le faire griller au barbecue.

 

Imaginez enfin, qu'après une journée passée à plonger et à lézarder sur la plage, vous alliez vous coucher dans un bungalow sur pilotis entièrement construit en bambous, en attendant que le soleil et le chant des oiseaux vous réveille le lendemain matin. 

 

Gili-Bungalow.jpg

Si vous arrivez à imaginer ça, alors vous devriez avoir une petite idée de mes 3 derniers jours en Indonésie, sur les Gili Islands... Mais bien sûr, c'est mieux en vrai...

 

Gili-reve.jpg

vendredi 10 juin 2011

Le Vietnam pour finir

L'Egypte, c'était vraiment génial ! Je vous mettrai les articles dès que je pourrai.


A peine revenu, j'enchaîne sur 2 semaines au Vietnam, qui viendront finir mon solde de congés VIE. Donc en revenant du Vietnam, je ferai paraître les articles de la fin de l'Indonésie, la petite escale en Malaisie, l'Egypte, et le Vietnam... De quoi nous occuper un petit bout de temps...

lundi 6 juin 2011

Indonésie : les varans de Komodo

varan-de-komodo.jpgUn vol dans un petit avion m'emmène jusqu'à l'île de Florès, dans un aéroport international, dont le seul équipement est une échelle à roulette pour descendre de l'avion. L'aéroport est tellement grand qu'il n'y a même pas un guichet pour acheter le vol retour...


A 500 mètres de là, Luabanbaju est un petit port de pêche coincé entre la jungle et la mer. Peu développé, assez pauvre, la seule raison qu'on les touristes d'y venir est qu'il s'agit du point de départ pour le Parc National de Komodo, seul lieu au monde où vivent les varans du même nom (vous comprenez alors facilement la raison qui m'a poussé à aller explorer ces contrées reculées).

 

Les varans, ou dragons de Komodo sont des énormes lézards. Enormes, cela signifie que les adultes font de 2 à 3 mètres de long, et pèsent 70kg en moyenne (le plus gros spécimen connu, détenu en captivité, pesait 166 kg). Ca fait déjà du bon lézard...

 

varan-repas.jpg

Ces charmantes bestioles sont carnivores, et peuvent manger jusqu'à 80% de leur poids en un seul repas. Les factures de leurs courses à Carrefour étant de ce fait très élevées, les varans qui touchent le RSA se serrent la ceinture et peuvent se contenter d'une dizaine de repas par an.

 

Bien que ce ne soient pas de grands chasseurs (ils dépassent difficilement les 20km/h en vitesse de pointe, pas de quoi effrayer Usain Bolt), les varans de Komodo disposent d'une arme bien plus redoutable : l'absence de brosse-à-dent.

En effet, des générations enitères de varans ne s'étant jamais brossé les dents, les morsures de varans sont chargées de bactéries diverses et variées. Une fois mordue, les victimes (principalement des buffles, comme sur la photo, et des cerfs du Timor) voient la plaie s'infecter, jusqu'à en mourir une à deux semaines plus tard. Pendant tout ce temps, les varans traquent la bête, jusqu'à ce que, trop faible, ils lui sautent dessus pour la dévorer joyeusement (oui, la nature est cruelle).

dragon-de-komodo.jpg

Ils se nourrissent aussi de singes, de crabes, de souris... et de bébés varans. Ce qui explique que les bébés varans grimpent dans les arbres juste après leur naissance, pour éviter de se faire dévorer par leurs aînés, se nourrissent d'insectes et d'oiseaux, et en redescendent vers l'âge de 2 ans, lorsqu'ils sont trop gros pour se faire manger. Et trop gros pour remonter dans les arbres. A défaut d'être cruelle, la nature est bien faite...

 

D'après notre guide, un local armé d'un bâton fourchu "au cas où", les varans de Komodo ne s'attaquent généralement pas à l'homme. On dénombre toutefois quelques rares cas mortels d'attaques de varans sur l'homme, le dernier datant de 2007. 

 

A un moment presque disparus, on compte aujourd'hui un peu plus de 3000 dragons, pour la plupart dans les 4 petites îles inhabitées du parc de Komodo. Cependant, et c'est un signe encourageant, des varans de Komodo commencent à être observés dans certaines régions côtières de l'île de Florès, et occasionnellement sur d'autres petites îles.

vendredi 3 juin 2011

Un petit tour en Egypte

J'ai reçu il y a quelques temps cet email :

 

"Monsieur

Je vous prie de bien vouloir lire mon courriel. En effet, je viens de votre adresse qui a attiré mon attention. Je me nomme Mme Aisha el Muahdi, veuve sans enfant, épouse de feu Mohammed al Muahdi décédé depuis le 22 Mars 2011 en Egypte pendant les émeutes.

D'après les derniers résultats des examens médicaux, je suis en phase terminale d'un cancer de poumons. Mon médecin traitant vient de m'informer que mes jours sont comptés du fait que mon état de santé très dégradé. De ce fait, je ne tiendrais pas plus de 2 mois en vie.

Au décès de mon mari, j'ai hérité d'une importante somme d'argent logée dans une Banque en Egypte, là où fut enterré mon défunt mari. Actuellement je m'y trouve pour être plus proche de lui comme je lui avais promis. Ma situation matrimoniale est telle que je n'ai ni mari et encore moins d'enfant à qui je pourrai léguer mon héritage. Je n'ai plus personne dans ce monde c'est pour cela que je voudrais de façon gracieuse et dans le souci d'aider les démunis, je voudrais vous donner ce dit héritage s'élevant à une valeur de 2.2 millions d'euro (2.200.000 euro) afin que vous pussiez en faire bonne ?uvre et venir en aide aux plus démunis, aux familles nécessiteuses, aux chômeurs, aux handicapés et autres personnes vivant dans la précarité.

N'étant pas toujours sur le site, je vous demande de me faire une réponse à mon adresse e-mail afin que je vous fournisse plus de clarifications dans le but de vous inciter à réaliser mon v?u qui est aujourd'hui ma dernière volonté. Pour avoir solliciter de votre aide, je vous serai très reconnaissante.

Que Dieu vous bénisse,"

 

N'écoutant que mon devoir, j'ai immédiatement décidé de partir au Caire. J'embarque donc cet après-midi pour une semaine en Egypte...

 

* * *

Du coup, je vous ai préparé la fin des articles sur l'Indonésie, qui paraîtront automatiquement en mon absence...


A bientôt !

mardi 31 mai 2011

Indonésie : Bali, entre hindouisme et animisme

temple statueSur le papier, les Balinais sont hindous.

 

En effet, ils croient en Vishnou, Shiva et Brahma, et ils ont un système de castes.

Ce système de castes est omniprésent dans la société balinaise, au point de structurer le langage tout entier. Le dialecte Balinais comporte 5 niveaux différents de langage : un pour parler aux gens des castes inférieures, un pour parler aux castes supérieures, un pour parler lorsqu'on ne connaît pas encore la caste de son interlocuteur, un pour parler des étrangers, et un pour s'adresser à la caste la plus haute. Ces différents niveaux de langage entraînent de tels changements dans la langue que les 5 niveaux sont pratiquement des langues différentes.

temple offrande

Et hélas, vous vous en doutez, la mentalité des castes est à l'origine de nombreuses discriminations, aujourd'hui encore difficiles à dépasser.

 

En revanche, au delà de ces principes, les Balinais sont très largement animistes. Ils croient en effet que les objets comme les éléments naturels sont incarnés par des esprits, dont il convient de s'attirer les faveurs en faisant des offrandes quotidiennes. 

Tous les jours, les Balinais (enfin, surtout les Balinaises) offrent quelques fleurs, de l'encens, quelques fruits, et parfois des biscuits aux dieux, aux esprits et aux démons (qui, malgré le fait qu'ils soient mauvais, ne sont quand même pas des flèches : tu leur mets un bout de pastèque, et ils battent en retraite). 

Les offrandes sont omniprésentes : on fait des offrandes devant sa parcelle de rizière pour éviter les mauvaises récoltes, devant la porte d'entrée, devant sa chambre, dans sa voiture, aux carrefours pour éviter les accidents (dans l'esprit des Balinais, ça marche beaucoup mieux qu'un feu ou un stop).

Et toute la société fonctionne sur ce principe : si quelque chose se passe mal, c'est que l'on n'a pas fait assez d'offrandes aux esprits. 

 

temple de la mer

Cela donne lieu à quelques rituels surprenants : lors d'un enterrement, il convient de ballader le corps du défunt en voiture, en suivant assez rapidement un parcours très compliqué, pour perdre les mauvais esprits avant d'emmener le corps au lieu de sa crémation, tandis que dans la voiture de tête, des musiciens jouent des percussions pour leur faire peur (et en effet, la musique a de quoi effrayer même les esprits les plus résistants).

Une fois les mauvais esprits semés, on peut tranquillement brûler le corps, de manière à libérer son âme pour repartir dans le cycle des réincarnations, sans oublier de refaire des offrandes, pour les dieux cette fois-ci (il ne faudrait quand même pas se retrouver dans un corps de cafard).

 

temple falaise

Les temples, présents dans chaque coin de rue, dans chaque jardin, sont généralement de simples lieux pour faire des offrandes, parfois décorés de statues complètement déjantées. Les temples dédiés aux volcans, ou à l'esprit de la mer, sont plus important que les autres, et sont placés dans des lieux de toute bôôôté. Et chaque temple a ses superstitions, toutes plus originales les unes que les autres.

 

Sur ce, je vous laisse, je m'en vais faire préparer mes offrandes aux esprits d'EDF, de ma banque, plus quelques autres...

samedi 28 mai 2011

Indonésie : Bali, des plages aux rizières

bali plageBali est une île volcanique plutôt petite. 130 km de large sur 85 km de haut, et pas moins de 3 volcans partagent l'île avec ses 3 millions d'habitants.

 

Cette géographie un peu particulière a entraîné un climat très varié, malgré la faible étendue des terres.

 

Près des côtes, le temps est absolument parfait. Pendant la saison sèche (en ce moment), il fait beau tous les jours, pas encore trop chaud, et la mer est à une température tout à fait acceptable ; 25°C environ -presque froid par rapport aux Emirats...

 

les preuves

Tous les grands hôtels sont quasiment sur la plage, ce qui m'a permis de développer mes compétences dans un domaine que j'affectionne tout particulièrement, l'infiltration dans les piscines de luxes (rappelez-vous...).

Le jeu consiste à se faire passer pour un client de l'hôtel, pour pouvoir se baigner dans les magnifiques piscines à débordement avec vue sur la mer, bar dans la piscine... Pour cela, il faut arriver léger, déjà en maillot de bain, avec une serviette qui fait un peu "hôtel" (éviter la serviette avec un drapeau de l'Australie, ou la serviette Ikéa, par exemple), avoir l'air sûr de soi, et faire touriste (un appareil photo en bandoulière, des tongues, des lunettes de soleil - parler anglais avec un fort accent anglais est un avantage certain).

Sans vouloir me vanter, je commence à devenir assez bon (comme vous pouvez le constater sur la photo)...

 

jatiluwih

Bali est également un paradis pour les surfeurs (enfin, les bons surfeurs). On en voit quasiment sur chaque vague. Inconvénient du développement touristique de l'île, les zones côtières commencent à être très touristiques, donc chargées en gros anglais et en vendeurs peu scrupuleux.

 

A l'intérieur des terres, on change de pays. Il pleut très régulièrement, les villages sont plus petits, les touristes s'aventurent moins, et les habitants cultivent les rizières en terrasse qui grimpent sur les flancs des volcans. 

Les paysages sont grandioses, les couleurs vives (surtout le vert), et la végétation luxuriante. Les villages semblent engoncés dans la jungle aux arbres immenses, bref, c'est fabuleux.

Les rizières de Jalituwi (en photo) ont même été récemment classées patrimoine mondial de l'Unesco.

 

riziere bali

Pour se déplacer, on avait loué une petite moto. En effet, malgré la petite taille de l'île, le mauvais état des routes et les embouteillages rendent les déplacements extrêmement lents : il ne faut pas moins de 3 heures pour aller du Sud au centre de l'île, pour une moyenne impressionnante de 30km/h environ.

mardi 24 mai 2011

Direction Indonésie

Deux semaines après, donc, me voila revenu d'Indonésie. 


Déjà, j'ai découvert que l'Indonésie, c'était vachement grand. Sûrement parce que c'était un coin que je n'avais jamais pris le temps de vraiment regarder sur la carte du monde...

 

Ce pays accroché sur l'équateur est composé de plus de 17000 îles, dont seulement un peu plus de 6000 sont habitées. La taille de ces îles va de la taille de la France (pour la partie Indonésienne de Bornéo, la plus grande île du pays) à quelques mètres carrés pour de tout petits îlots décorés d'un cocotier et d'une plage de sable blanc.

carte.jpg

En tout, l'Indonésie fait plus de 5000 kilomètres d'Est en Ouest (c'est 1/8e de la circonférence de la Terre) : et vu que c'est une multitude de petites îles, volcaniques pour un grand nombre, se déplacer d'un point à l'autre est terriblement long.

Je me suis donc limité à une toute petite partie de l'Indonésie, confinée entre l'île de Java et les îles de Flores, à savoir Bali, Lombok, le parc national de Komodo, et quelques îles microscopiques dans la région. Sur la carte à droite, vous avez l'Indonésie en vert, et le cercle rouge représente la zone dans laquelle j'ai vadrouillé pendant 2 semaines.

 

Côté culture et religion, je n'ai pas été complètement dépaysé par rapport aux Emirats, puisque l'Indonésie est un pays musulman. C'est même le plus grand du monde, avec ses quelques 240 millions d'habitants. J'ai donc pu entendre le chant mélodieux du muezzin rythmer mes journées indonésiennes.

Seule exception dans ce paysage, Bali est à 97% hindouiste. Mais dans ce pays, Islam et Hindouisme ont été arrangés à la sauce locale, et sont fortement teintés d'animisme (les gens font des offrandes aux démons, aux esprits et aux dieux tous les jours), et d'autres traditions ancestrales, ce qui en fait un mélange plutôt unique et vraiment original.

 

Au programme de ces deux semaines, et détaillés dans les prochains articles, vous aurez donc droit à :

- Bali, des plages aux rizières

- Bali spirituel : entre Hindouisme et Animisme

- Komodo : à la recherche des varans

- Les Gili Islands : petit coin de Paradis

- Un jour à Kuala Lumpur.

lundi 9 mai 2011

Indonésie

J'ai décollé hier soir des Emirats Arabes Unis en direction de l'Indonésie pour deux semaines de vacances.


Au programme, l'Est de l'île de Java, les plages paradisiaques de l'île de Bali, les volcans de l'île de Lombok, les coraux des îles de Gili, les varans de l'île de Komodo... bref beaucoup d'îles, et inch'allah, plein d'histoires à raconter, plein de souvenirs à partager, et plein de photos à vous montrer.

 

Dans les deux semaines prochaines, il ne devrait donc pas y avoir trop d'articles sur le blog, mais je me rattraperai en rentrant !
En tous cas, je penserai bien à vous ! 

dimanche 8 mai 2011

Arabie Saoudite, deuxième impression

saudia-2.jpgLa semaine dernière, je suis retourné en Arabie Saoudite, toujours pour le boulot.



Cette fois-ci, j'étais seul, ce qui m'a permis de discuter un peu plus avec les gens, et aussi d'aller voir un peu le centre ville d'al Khobar. 

Le centre ville est définitivement moins glauque que les hôtels aseptisés réservés aux Occidentaux. On y bouge, on y vit : les Indiens y côtoient les Pakistanais, les Philippins et les Saoudiens pauvres (les riches Saoudiens ne traînent apparemment pas trop dans les rues grouillantes du centre ville). On y voit même quelques femmes, couvertes de la tête au pied, dont certaines n'étaient même pas accompagnées de leur mari. 

Quand j'ai posé la question ("des femmes autorisées à sortir seule ? Quel scandale"), on m'a répondu que la société Saoudienne changeait un peu.

Le gouvernement est en réalité coincé entre la frange islamiste extrêmiste, très conservatrice et également garante de la légitimité religieuse de la monarchie saoudienne, et les aspirations légitimes des Saoudiens à un peu plus de liberté. De nombreux jeunes, par exemple, vont régulièrement passer le week-end au Bahrein voisin pour se libérer des interdictions du régime. Comprenez "aller se saoûler en compagnie de prostituées"...

Saoudia.jpg

Malgré ce centre-ville un brin plus accueillant, peu de gens apprécient vraiment la vie en Arabie Saoudite : à la question "est-ce que vous aimez la vie ici", la réponse est systématiquement "Non... Mais au moins ça paye, bien". Et la réponse est la même de l'expat Irlandais embauché par une compagnie de pétrole, au businessman Singapourien, du balayeur Indien, au chauffeur de taxi Philippin. Tout ce monde là n'est ici que pour une raison : l'argent, et la promesse d'une vie meilleure une fois rentré au pays.
Certains Occidentaux font toutefois exception à la règle. Certains apprécient vraiment la convivialité des compound et l'esprit de solidarité entre expats. Mais j'ai l'impression que ce n'est pas la majorité.

 

Vu que cette fois j'avais un peu plus de temps, je m'étais dit naïvement que j'irais visiter. Mais la réponse était là aussi toujours la même. Il n'y a rien à visiter en Arabie Saoudite. Pas de vieux centre, les plages sont interdites à la baignade (ça entraîne trop de nudité), et le désert est plat...

Le seul site qui vaille la visite, Al Hijr, un site Nabatéen ressemblant comme deux gouttes d'eau à Pétra, est à plus de 1000km de Al Khobar : ça fait un peu loin pour une visite après le boulot...

Ajoutez à celà, qu'avec la mort de Ben Laden, l'ambassade avait déconseillé aux Occidentaux de s'aventurer en dehors des lieux sécurisés, et ça fait que j'ai, une fois de plus, passé le plus clair de mon temps dans ma petite prison dorée d'hotêl.

 

En conclusion, pour rien au monde je n'irai vivre en Arabie Saoudite. Mais je me trompe peut-être...

vendredi 29 avril 2011

En chute libre

Aujourd'hui pour la première fois, j'ai fait de la chute libre.

 

Après avoir décollé dans un tout petit avion jusqu'à 4000 mètres d'altitude, on (l'accompagnateur, le caméraman et moi) s'est jetés hors de l'avion, juste au-dessus du grand palmier de Dubaï. 

La sensation est impressionnante : 50 secondes de chute libre à près de 200 km/h avant l'ouverture du parachute et 5 minutes de descente calme.

La suite en images... 

 

 

PS : la vidéo est apparemment bloquée aux Emirats arabes unis et dans quelques autres pays, parce que la bande son ne respecte pas les lois locales relatives aux droits d'auteur, mais ça devrait logiquement passer en France.

mercredi 20 avril 2011

Pause ver de terre

J'ai tourné il y a peu une vidéo d'un petit ver de terre, dans le no-man's land entre les Emirats arabes unis et l'Oman où nous étions partis faire de l'escalade.


Ce petit animal avait en effet une façon très particulière de se déplacer...

 

samedi 16 avril 2011

Kayak dans les mangroves

canoe-mangrove.jpgL'île d'Abu Dhabi est bordée par les mangroves.


Les mangroves sont une des très rares plantes qui arrivent à pousser en surface en n'ayant besoin que d'eau salée. C'est pourquoi c'est un des rares arbres à pousser naturellement aux Emirats.

Pour survivre les mangroves ont un très large réseau de racines qui sont en partie sous la terre, et en partie sous l'eau. Ces racines absorbent l'eau salée et l'envoient jusqu'aux feuilles, qui vont en enlever le sel en utilisant l'énergie du soleil. Un impressionnant système de désalinisation naturelle, à quelques pas de là où l'homme utilise chaque jour des tonnes de pétrole pour faire la même chose...

 

Du coup, ce réseau très dense est un abri formidable pour tous les petits poissons qui viennent s'y protéger de leurs prédateurs, et pour énormément d'oiseaux qui viennent y nicher. Un véritable vivier qui grouille de vie aux portes du désert. Cet écosystème est une véritable perle, dont dépend toute la vie sauvage de la région.

Cela implique aussi qu'à part en canoë, on peut très difficilement accéder aux mangroves.

 

canoe.jpgOn peut même y voir (même si je ne les ai pas vus quand j'y suis allé) sur les bancs de sables entre les arbres des renards des mangroves, ou des gazelles, qui peuvent également vivre sans source d'eau douce. La Nature s'adapte vraiment à tout.

 

Bien protégées du temps de Sheikh Zayed, les mangroves sont aujourd'hui menacées. En effet, une zone au bord de la mer dans une capitale, forcément ça attire les investisseurs, qui aimeraient bien y mettre des résidences, des plages ou des palaces, plutôt qu'un amas d'arbres impénétrable.

Et malheureusement, depuis quelques années, l'appât du gain a tendance à l'emporter sur la conservation de la Nature. Une situation que l'on retrouve hélas dans de nombreuses mangroves dans le monde, tant la pression économique est forte sur les littoraux...

samedi 9 avril 2011

Arabie Saoudite

Cette semaine, j'ai eu la chance d'aller en Arabie Saoudite.

 

La chance, parce que les visas tourisme n'existent pas en Arabie Saoudite. On y vient pour travailler ou on n'y vient pas.

Et comme vous avez un puissant esprit de déduction, vous en déduisez que j'y suis allé pour le boulot : l'unité pour laquelle je travaille ouvre une filiale en Arabie Saoudite, et j'étais chargé de superviser l'installation de l'infrastructure informatique, plus quelques autres détails.

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Je n'y suis resté que 3 jours, mais ça m'aura permis d'avoir un aperçu du pays. 

J'étais logé dans un hôtel de l'Oasis Compound (photo en bas à droite), aujourd'hui une des résidences les plus sécurisées de la ville, depuis l'attaque terroriste de 2004. A cette époque, un groupe terroriste s'était infiltré dans le compound, malgré les défenses, et avait tué 22 personnes. Aujourd'hui, la zone est défendue par des militaires lourdement armés et défendue par un lourd mur, des barbelés, des herses et des blocs de béton pour éviter les voitures béliers. Chaque voiture est fouillée pour vérifier qu'il n'y ait pas d'engins explosifs.

 

Cela dit, ces défenses sont plus dissuasives qu'efficaces : en 2004, le compound était également gardé, mais les militaires étaient peu enclins à sacrifier leur vie pour défendre des étrangers, non musulmans pour la plupart. Peu de chances qu'ils le soient plus aujourd'hui...

 

En Arabie, la vie en société est très spéciale. Les femmes n'ont aucun droit (pas le droit de conduire, de faire du sport, ou simplement d'être en dehors de chez elles sans leur mari ou leur père), la peine de mort ou la prison à vie peut être appliquée pour quiconque critiquerait l'Islam, la famille royale, ou transporterait de l'alcool... Les centres commerciaux sont fermés lors des prières, la musique est interdite dans les lieux publics... la joie !

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Du coup, les Occidentaux se regroupent entre eux pour pouvoir mener un semblant de vie normale : ils se groupent dans des compounds, où la police religieuse n'a pas le droit d'entrée. Etant isolés des regards, ils sont largement décriés par la branche islamique dure, qui entretient soigneusement les tensions, d'où quelques attentats de temps à autre.

 

 

Pour ma part, je n'ai pas eu le temps de sortir beaucoup : j'ai surtout beaucoup travaillé. Mais j'ai quand même été reçu par un mutlimilliardaire saoudien, dont le bureau faisait la taille de mon appartement (qui pourtant n'est pas petit), été reçu au domicile du consul de Grande-Bretagne pour un concert de musique classique (un quintuor à vent qui venait spécialement d'Angleterre), et découvert un peu plus le monde de la politique.

 

J'y retournerai très certainement (encore pour le boulot), mais cette fois-ci, j'essayerai sans doute de prendre un ou deux jours pour aller visiter les quelques rares sites touristiques du pays.

dimanche 3 avril 2011

Les Indiens des Emirats dans la rue !

cricketHier, en début de soirée, les rues de Dubai et d'Abu Dhabi ont été prises d'assaut par les Indiens résidant aux Emirats arabes unis. Une véritable marée humaine a envahi la ville, scandant des trucs en Hindi que personne ne comprenait.


Alors, les Emirats arabes unis seraient-ils en train de se soulever ? La révolte des pays arabes viendrait ici des Indiens ? Nenni !

S'ils étaient dans la rue, c'est à cause d'un évènement mondial qui est passé complètement inaperçu en France : la coupe du monde de cricket (et non pas de croquet, erreur courante lorsqu'on parle de ce sport incongru dans nos contrées).

 

Hier, l'Inde a en effet gagné la coupe du monde de Cricket, en battant le Sri-Lanka 277-4 (48.2 overs) à 274-6. Ca vous parle, hein ?

Depuis 1 mois déjà, tous les Indiens, Pakistanais, Sri Lankais, Bengladeshi des Emirats vivaient au rythme des matches de cricket. Le point culminant fut la demi-finale entre les deux voisins ennemis, l'Inde et le Pakistan, que nous avons rediffusée au bureau pour permettre au personnel EDF de ne pas louper cet évènement, l'occasion pour moi de revoir les règles, que j'avais en partie comprises en Australie.

Aujourd'hui, c'était donc la fête au bureau, les Indiens chambrant gentiment leurs voisins.

 

Sinon, aux Emirats, c'est toujours calme.

samedi 2 avril 2011

Après Fillon, Rocard

Il y a des gens qui collectionnent les timbres, d'autres les autographes des joueurs de foot, moi, c'est les premiers ministres...  Un mois après avoir vu François Fillon, j'ai eu la chance de rencontrer, cette fois-ci de manière un peu moins rapide, Michel Rocard.
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La semaine dernière se réunissait à Abu Dhabi le think tank (Re)Sources. Un think tank, c'est un groupe de gens hauts placés et d'experts qui se réunissent régulièrement pour émettre des recommandations à destination des politiques et des décideurs, dans le but de les influencer.
Le think tank Re(Sources) est financé par Véolia, et s'occupe des problématiques liées à l'eau. Et il se réunissait à Abu Dhabi pour 2 jours.
 
Le séminaire était co-organisé par EDF (Véolia et EDF étant des entreprises très proches), et à ce titre, nous avons été contactés à Abu Dhabi pour organiser une visite. Puisque je me suis occupé de l'organisation, j'ai été grâcieusement convié à ce séminaire (c'est à dire conférences + restaurants, le temps de faire connaissance et d'avoir des vrais débats avec les participants).
Parmi les participants au séminaire, on trouve pêle mêle le directeur stratégique de Véolia, Michel Rocard, le directeur de la division hydraulique d'EDF, le président de Solidarités Internationales, le président du Conseil Mondial de l'Eau (ONU), un membre de la banque mondiale, et un bon paquet de journalistes (Valeurs Actuelles, Bloomberg, 20 minutes, RFI...). En tout une quarantaine de personnes, invitées à débattre et discuter pendant 2 jours des problématiques liées à l'eau et de l'énergie.
 
(Sur la photo, vous avez de droite à gauche le directeur de l'hydraulique à EDF, la directrice du pôle Accès à l'Energie, mon patron, directeur d'EDF - CIST aux Emirats, et moi). 

Autant vous dire qu'au milieu de tout ça, je fais largement figure de gamin, et que j'ouvre des oreilles émerveillées en suivant les débats. Et les débats volent haut. Rocard a beau être devenu sourd comme un pot avec l'âge, il n'a rien perdu de sa vivacité d'esprit, spécialement quand il s'agit de tailler des croupières à la banque mondiale (peu appréciée dans le milieu professionnel, apparemment).
 
Ce qu'il ressort de ces deux jours, c'est que l'eau et l'énergie sont très étroitement liés. Il n'y a pas d'eau propre sans énergie, et pas d'énergie sans eau. Et l'énergie comme l'eau sont les deux éléments indispensables à tout développement économique (ajoutez l'éducation, et vous avez le cocktail gagnant). Pour les pays du Tiers-Monde, ce sont ces éléments qui permettront aux populations de vivre, et de sortir de la misère.
Les solutions existent. Le seul blocage est d'ordre politique et économique, d'où la nécessité d'une croissance économique durable dans les pays du Tiers-Monde. Dans ce tableau, les pays développés ont un rôle très important à jouer : celui d'investisseurs. Eux seuls ont les fonds et le savoir-faire suffisants pour créer les conditions propices au développement des pays du Sud. Mais depuis 2009 et la crise, les financements en provenance du Nord ont dramatiquement baissé... Comme quoi, ce sont encore une fois les plus pauvres qui ramassent les pots cassés.
 
Ce qu'il ressort aussi, c'est que le pic pétrolier (aussi appelé pic de Hubbert) tant annoncé n'arrivera pas. On entend souvent que le début de la fin du pétrole est annoncé pour la décénie à venir, ou dans un futur proche ; c'est faux. Malheureusement pour l'environnement, le pétrole a encore de très très beaux jours devant lui, et le modèle souvent avancé par les journalistes (parce que simple et facilement compréhensible) est trop simpliste pour coller à la réalité.
Ce qu'il ressort enfin, c'est que les journalistes n'écrivent bien que ce qu'ils ont envie, et surtout que ce qui fait vendre (donc, ce qui est dramatique). Ils préfèrent entendre qu'on va droit dans le mur et que le pétrole va disparaître très rapidement, plutôt que d'entendre qu'on en a encore pour plusieurs longues décennies, que les solutions existent, et que la transition se fera en douceur. Ah, les journalistes...
 
Pour moi, ces deux jours furent la découverte d'un monde à part : celui des politiques, des ONG, des décideurs, suivis en permanence par les médias. Un monde fascinant, où les enjeux sont énormes, et où faire bouger les choses peut prendre des années. Un monde qui décide aussi où va le monde...

mercredi 30 mars 2011

Des chiffres pas si arabes que ça

chiffres.jpg

On nous enseigne à l'école que nous utilisons les chiffres arabes ; ce n'est pas exactement la vérité. 

Les chiffres arabes, utilisés depuis le Moyen-âge, sont ceux que vous voyez sur l'image. Ils sont certes proches des chiffres que nous utilisons aujourd'hui, pas ce ne sont pas les mêmes.

 

Les chiffres tels que nous les utilisons aujourd'hui ont été inventés en Inde. Les Indiens (pas ceux avec les plumes et tout le tralala, mais plutôt ceux qui font du poulet tandoori) ayant des contacts réguliers avec les Arabes, ils en ont profité pour leur refiler leurs chiffres.

Ces derniers les ont trouvé rudement pratiques : ils les ont un peu modifiés et les ont répandus dans tout le monde musulman, qui au Xe siècle, s'étendait jusqu'en Espagne. Cause ou effet, les mathématiciens arabes étaient à l'époque très en avance sur les mathématiciens européens. Et si les noms de cette époque que l'on retient aujourd'hui sonnent italien, français ou espagnols, c'est parce que ceux-ci sont allé étudier au Maghreb auprès des scientifiques arabes.

 

A l'époque, en Europe, on utilisait les chiffres romains. Mais il faut bien reconnaître que ce n'était pas très pratique.

Le zéro n'existait pas, ça faisait des écritures à rallonge, et les calculs étaient malaisés. Les chiffres indiens, appelés chiffres arabes pour l'occasion, se sont répandus comme une traînée de poudre à travers l'Europe, portés notamment par un certain Fibonacci, grand mathématicien (qui a étudié en Algérie) qui avait bien compris l'intérêt du zéro : ça permet enfin de noter ses élèves correctement, et de mettre quelque chose de cohérent sur les yaourts 0%, tout le monde s'y retrouve.

Ils ont un peu évolué au cours de l'histoire pour donner ce que nous connaissons aujourd'hui.

 

Si les chiffres sont indiens, nous avons quand même réellement emprunté quelque chose aux Arabes. En arabe, zéro se dit Sifr, qui a donné en français.... le mot chiffre.

vendredi 25 mars 2011

Toujours plus haut dans l'imposture

Vous vous souvenez sans doute de l'article "Du luxe pour le Luxembourg"...

Ah, à l'époque, je n'en étais qu'à mes débuts. Depuis, l'Emirates Palace est devenu un endroit presque familier. Au fur et à mesure des couchsurfers, amis et parents qui se succèdent à Abu Dhabi, la visite de l'hôtel de luxe est devenu une routine.

      piscine-emirates-palace.jpg

Ces visites répétées m'ont permis de repérer un petite porte (enfin, petite, à l'échelle de l'Emirates Palace, ça vous fait quand même une porte de 3 mètres de large sur 5 mètres de haut), qui mène à un restaurant, puis un couloir qui emmène aux salles de conférence. De là, on peut accéder aux chambres, et donc aux jardins.

Alors, ce n'est sûrement pas le seul moyen, mais c'en est un. Sinon, aux entrée conventionnelles, on trouve du personnel de l'hôtel qui vous demande poliment mais fermement quel est votre numéro de chambre. Ce personnel ayant accès à la base de données de l'hôtel, il est difficile de bluffer.

 

Mais une fois rentré dans les chambres, c'est une autre histoire. On est censés être des clients, donc plus de contrôles. C'est ce qui m'a permis d'envisager mon dernier but : la piscine de l'Emirates Palace.


Pour rappel, la piscine est composée d'un circuit avec courant, de toboggans, cascades, et jets massants (en photo, la partie circuit à courants).

Le coup ayant été bien préparé, cela n'a posé aucun problème. J'ai même pu profiter des serviettes de l'hôtel et repartir comme si de rien n'était, l'esprit tranquille et la satisfaction du devoir accompli.

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samedi 19 mars 2011

Un p'tit verre avec François

Il y a à peine plus de deux semaines, François était de passage aux Emirats arabes unis. Je parle de François Fillon, naturellement
 
Il passait à Abu Dhabi pour l'inauguration officielle des nouveaux locaux de l'Univeristé de la Sorbonne aux Emirats arabes unis, après un voyage de trois jours et demi chez nos voisins Saoudiens.
 
Il est intéressant, au passage, de voir l'intérêt très fort que la France porte à l'Arabie Saoudite, en comparaison des Emirats. Certes, l'Arabie Saoudite a beaucoup d'argent, mais c'est aussi un pays où l'argent est très mal réparti, où le dirigeant concentre tous les pouvoirs sans être vraiment à l'écoute de sa population... Et on veut leur vendre de l'armement. Ca vous rappelle quelque chose ?
C'est également un pays où les femmes ne sont pas du tout les égales des hommes, où elles sont obligées de se voiler en toutes circonstances, n'ont pas le droit de sortir sans un tuteur, pas le droit de conduire, où elles sont lapidées lorsqu'elles commettent un adultère, et la liste est longue. J'avais cru entendre, en plein débat sur le voile, notre président déclarer qu'il n'aurait jamais d'accord avec un pays qui obligeait ses ressortissantes à porter le voile. Mais j'ai du rêver.
Tout ça pour dire que les Emirats, qui n'aiment pas trop leurs voisins saoudiens, étaient un peu vexés qu'on ne leur consacre qu'une demi-journée après en avoir passé 3 à Riyadh. Mais je m'égare...
 
francois-et-valerie.jpgFrançois était donc de passage à Abu Dhabi. Et figurez-vous qu'il avait oublié de m'inviter à son pot de départ. 
J'ai donc du m'y inviter tout seul : quelques connaissances à l'ambassade, un passeport français, un costume pour ne pas faire touriste, un contrôle des invitations quelque peu laxiste et de l'assurance (l'assurance, c'est la clé des impostures réussies), et hop, me voila au discours de François Fillon, entouré d'officiers supérieurs, PDGs, et de diplomates.
Le discours était très consensuel : "bla bla bla, liens très forts entre les Emirats et la France.... bla bla... rayonnement culturel... bla... et ta soeur .... bla encore... exportation du savoir faire français reconnu à l'étranger et tout le tralala" (je vous fais la version courte, bien sûr).
Sur la photo, vous pouvez apercevoir François en plein discours, avec Valérie Pécresse à droite.
 
Après le discours, François est resté une vingtaine de minutes, puis est reparti sans avoir touché au buffet. D'après les observateurs de la délégation diplomatique, Chirac ne serait pas reparti d'une réunion comme ça sans avoir touché au buffet. De même que Borloo, qui, paraît-il, aime faire honneur aux buffets comme il se doit.
 
La question que vous vous posez tous : ai-je serré la main de François Fillon ? La réponse est non. Je me suis approché de lui, mais il aurait fallu faire preuve d'une grande patience pour lui serrer la main. Or, question buffets, je dois tenir d'avantage de Chirac que de Fillon. Alors entre, petits-fours, charcuterie et toasts au saumon, et serrer la main de notre indéboulonnable premier ministre, le choix était vite fait. Pour la prochaine fois, peut-être...