mercredi 30 juillet 2008

Le diable de Tasmanie

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Cette semaine, la bestiole de l'Australie sera le diable de Tasmanie. Dans les semaines suivantes, qui seront aussi les dernières semaines (eh oui, c'est que le temps passe), je généraliserai un peu, pour vous faire part de l'état de la faune en Australie, des animaux dont on ignore la présence en Australie, comme les chameaux, de l'influence désastreuse de l'homme, de plein de piafs que j'ai vus, et des sales bêtes qui nous côtoient ... mais tout ceci est une autre histoire.

Le diable de Tasmanie est aussi appelé (moins couramment) le sarcophile. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ça ne signifie pas "ami de Sarko", mais juste "qui aime la viande". Eh oui, sarcophage signifie bien "mange-viande".

Le diable de Tasmanie est un marsupial, encore un, ce qui signifie toujours que les femelles ont une poche sur le ventre. Et comme les wombats, l'ouverture se fait par le bas. Les premiers moments de la vie des petits diables est une véritable tragédie. Les portées comportent entre 20 et 30 rejetons, mais la femelle n'a dans sa poche que 6 mamelles. Une lutte fratricide se déroule donc dans la poche de maman, et seuls 3 à 4 petits survivront et sortiront de la poche. Bref, il se déroule bien plus d'un tour dans la poche de la diablesse...

Le diable est de nature bagarreuse, il est carnivore, et vit dans des terriers, comme son cousin wombat. Il n'est pas très gros, puisqu'il ne fait pas plus de 60 cm de longueur.

Il est aujourd'hui très menacé : il a été exterminé de l'Australie continentale par les aborigènes, et les européens ont failli l'achever en arrivant en Tasmanie. Il est aujourd'hui menacé par les virus (type cancer), les voitures, la destruction de son habitat, l'introduction du renard ... Bref, sale temps pour les petits diables.

Les photos ne sont pas de moi, puisque je n'ai pas eu la chance de voir de diable de Tasmanie ici ...
 
 
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dimanche 27 juillet 2008

Plage et encore plage

Le week end dernier a été occupé par de la plage le dimanche, et grâce aux collocs de Nico et à Nico, on a pu essayer la bodyboard (photo : moi sur la bodyboard). Cette petite planche ne permet pas de se lever mais, de prendre les vagues avec la tête au ras de l'eau, pour des sensations pas mal du tout. Seul problème, quand on reste trop longtemps sur la planche, ça rape les têtons et les abdos, au point qu'on ne peut plus se coucher sur le ventre après ...

Le samedi soir, j'ai pu encore voir un match de football australien (voir article précédent sur le footie), grâce à cet Allemand qui a des places gratuites. Les Lions de Brisbane ont cette fois-ci écrasé les Aigles de la Côte Ouest 113 à 58. C'était la folie dans le stadium ...

Ce week end, encore plage au programme (photo à droite), avec des vagues énormes où les vrais surfeurs se font plaisirs. Laure nous a rejoint à Brisbane pour son dernier mois en Australie, ce qui porte à "beaucoup" le nombre d'Insaliens à Brisbane.

Pour pallier notre manque d'expertise en surf, on s'adonne volontiers à la pêche au gros (photo en bas à gauche), ou à l'art aborigène (photo en bas à droite), dans un décor de rêve.

J'ai terminé le week end par une soirée chez mon proprio. Il avait invité les locataires de 2 de ses 3 maisons, ce qui fait déjà environ 30 personnes. Une petite soirée très sympa entre gens d'un peu partout dans le monde à jouer au billard et manger des pizzas.

vendredi 25 juillet 2008

Publication

Mon stage touche de plus en plus à sa fin.

La publication est bientôt prête à être publiée, et ça permet aussi de se familiariser avec certains ordres de grandeur concernant les publications.

Pour mettre une illustration en couleur dans une publication, il faut compter entre ... 250 $ et 800 $ ! Impressionnant non ? Et les journaux sont très stricts sur la mise en forme des schémas, des figures, des graphes. Tout est codifié, des polices d'écriture à la taille des légendes, en passant par le format des fichiers.
En compensation, le laboratoire touche environ 5 000 $ pour chaque publication qu'il fait paraître.

Pour pouvoir finir ce papier dans les temps et respecter les délais fixés par ma tutrice, je dois bosser comme un fou ... Et pour une fois que c'est vrai, j'ai même quitté le boulot à 23h ce vendredi, soit une journée de 14 heures au bureau !
Pour atténuer un peu tout ça, il est vrai que j'ai pris une large pause pour le déjeuner, puis de 18h à 21h (ils offraient un buffet gratuit à l'Université, à l'issu d'un film mexicain gratuit ; roulés au saumon, champagne et camembert frit, pas mauvais ...). Et certains jours, le rythme de travail est quand même assez loin d'être épuisant. Finalement, c'est un peu comme l'INSA, la majeure partie du temps, on ne fait pas grand chose et on s'y prend au dernier moment pour finir dans les délais. Je commence à être habitué à l'efficacité dans l'urgence.
Maintenant j'espère juste que JF Léone (notre cher directeur), n'ira pas voir mon blog ...

mercredi 23 juillet 2008

Le dugong, vache des mers

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Aujourd'hui, la bestiole d'Australie sera : le dugong.

Le dugong est un mammifère marin très menacé, et qui vit notamment en Australie. Il en reste quelques uns dans la Baie de Moreton, et c'est pour cela qu'il faut essayer de préserver un maximum une bonne qualité d'eau dans la baie. Cette nécéssité a entraîné des études sur la qualité de l'eau, dont mon sujet de stage fait partie.

Comme vous pouvez le deviner grâce à la photo (qui n'est pas de moi, hélas), c'est gros un dugong. En effet, ca peut peser jusqu'à 900 kg (autant que les plus grosses vaches). Et comme une vache, c'est un mammifère et ça broute. Le dugong se nourrit exclusivement d'herbe sous-marine, d'où l'importance d'une bonne qualité d'eau, puisque l'herbe sous-marine y est très sensible. Et il mange environ 40 kg d'herbe par jour ; bonne tondeuse non ?

Un dugong vit environ 50 ans. Mais le problème, c'est qu'il n'atteint sa maturité sexuelle qu'à 10 ans et plus, et que la femelle n'a qu'un seul petit tous les 5 ans environ. Et comme le dugong est beaucoup chassé, que son habitat est menacé à cause du tourisme, des rejets, des bateaux, et qu'il se fait bouffer par les requins et les crocodiles ... sale temps pour les dugongs.

Les dugongs ont un cousin, les lamantins, avec qui ils forment l'ordre l'ordre des siréniens : on raconte en effet qu'ils seraient à l'origine de la légende des sirènes, à cause de leur apparence étrange et du chant bizarre qu'ils font. Mais je voyais ça un peu ... plus grâcieux une sirène.

A ce jour, je n'ai toujours pas vu de dugong ... Mais qui sait, peut-être avant de partit d'Australie ...

 

 

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dimanche 20 juillet 2008

L'auberge espagnole

Il y a encore du nouveau dans ma collocation. Quelques départs et beaucoup d'arrivées, ce qui fait de cette maison une vraie auberge espagnole.

Deux départs : ceux de mon colloc Chinois (Lu An) et de ma colloc Allemande (Simone).

Dans les arrivées, 2 Néerlandais, Guus (prononcer jousse, avec le "j" comme en espagnol) et Dinant. Il y a certaines personnes qui ont un cheveu sur la langue, mais Dinant, c'est toute une perruque qu'il a sur la langue. Ca + son accent néerlandais quand il parle anglais = je comprends une phrase sur deux quand il parle. Mais il a l'air vachement sympa sinon.
Un iranien est aussi arrivé, du nom de Ehsan (prononcer Issane), ainsi que 2 Singapouriennes, et une fille du Brunei (donc une Brunéienne), dont les noms m'échappent encore un peu ...
Je vous fais grâce des noms de famille de tous ces gens, mais certains de ces noms de famille doivent être un véritable cauchemar pour les formulaires et les démarches administratives.

Toutes ces nouvelles têtes, plus Meraj, Elle, et moi, cela nous porte à ... 9 collocs dans la maison ! L'ambiance est très sympa et c'est nettement plus animé que lorsqu'on était 3.
Toutes les chambres sont maintenant pleines, donc on ne devrait plus en voir arriver de nouveau.

Sur la photo, ne pas s'attarder sur la tete que je fais. De droite a gauche, Guus, Meraj (en bas), Dinant (en haut), Ehsan, Elle, Moi et Simone, qui ne vit plus avec nous. Au moment de la photo, les Singapouriennes et la Brunéienne n'avaient pas encore emmenagé.

mercredi 16 juillet 2008

Le wombat

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Le wombat (aussi appelé Phascolome, ce qui signifie rat à poche) , est une espèce de marsupiaux d'Australie.
Ca veut dire que lui aussi possède une poche sur le ventre (comme les koalas, l'antechinus, les kangourous ...), mais la sienne est à l'envers ! Ca lui évite d'avoir de la terre dedans quand il rentre dans son terrier.

Cet animal à la poche à l'envers ressemble à un petit ourson, et est le plus gros mammifère creusant des terriers. Son apparence mignonne en fait une des peluches préférées des Australiens.

Mais sous des airs bonhommes, il peut être redoutable quand il se met en colère. Il peut courir jusqu'à 30 km/h, et sa morsure est comparable à celle d'un chien.

Comme pas mal d'espèces en Australie, il est menacé d'extinction, surtout le wombat à narines poilues, qui ne vit plus que dans une réserve close du Nord de l'Australie. On estime qu'il n'en reste pas plus de 200 sur la surface de la terre. Le wombat commun se porte mieux, mais sa population a quand même été divisée par 5 dans le dernier siècle.

 

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lundi 14 juillet 2008

Bodysurf et baleines

Ce week-end, nous étions à Byron Bay

Le nous, c'était Monica, Aurélie, Nico, Rémi (encore un français de l'INSA) et moi. Et Byron Bay, c'est facile à trouver sur une carte ; c'est le point le plus à l'Est de l'Australie. 

Comme vous le voyez, le soleil était de la partie, il faisait chaud et beau, et la mer était à 22°C.
On a donc essayé le bodysurf. Le bodysurf, comme son nom l'indique, ça consiste à faire du surf sans planche, avec son corps. Le principe, c'est de repérer une grosse vague, on nage un peu pour prendre de la vitesse et quand on arrive dans la pente, la vague nous emporte et nous porte sur une dizaine de mètres. On a fait ça pendant une bonne heure, avant de se faire dorer au soleil.

On a continué après le pique-nique, par une belle ballade pour aller jusqu'à la pointe du cap Byron, pour être vraiment le plus à l'Est du continent Australien. Du haut du cap, un petit phare construit en 1901 (photo), ce qui en fait un très vieux bâtiment pour l'Australie, mais surtout un magnifique point de vue pour observer la migration des baleines. En effet, le cap Byron est un lieu de passage pour les baleines à bosse (15 mètres, 25 tonnes). On a donc eu la joie de voir les baleines au loin. En fait de baleines, on a surtout vu les geysers qu'elles expulsent hors de l'eau, leur aileron dorsal quand elles approchent la surface, et leur queue qui sortait hors de l'eau 2 ou 3 fois. En bref, on n'a pas vu grand chose, pas de baleine faisant des bons de 3 mètres hors de l'eau, mais c'est quand même marrant de penser qu'on a vu des baleines.

On a terminé la journée par un coucher de soleil sur la plage, avec des arbres plein de loriquets, ces petits perroquets jaunes, bleus, rouges et verts qui font plein de bruit le soir !

samedi 12 juillet 2008

Mount Cootah Botanical Garden

Ce samedi, j'ai visité le Mount Cootah Botanical Garden.
Encore un jardin botanique, ça commence à ne plus devenir très original...

Celui-là est placé juste à côté du cimetière de Toowong (dont j'ai déjà mis une ou deux photos dans un précédent article). Il comporte tout ce qu'il y a de plus classique, si ce n'est qu'il est bien plus grand que la moyenne. Trois heures n'ont pas suffi pour en faire le tour, il faudra donc y revenir.


Au programme, des oiseaux (cacatoès en photo), des cactus, des arbres bizarres (dont certains qu'ils mettent en cage parce qu'ils existaient avant même les dinosaures, et que l'espèce est sur le point de s'éteindre) et surtout, plein de jolies fleurs.

mercredi 9 juillet 2008

Le casoar à casque

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Cette semaine, la "bestiole d'Australie" sera un animal aussi bizarre que ses prédécesseurs ; un animal que les féministes devraient prendre pour emblême : le Casoar à Casque.

On a déjà eu l'animal macho avec l'Antechinus (bien qu'il s'agisse d'un sacrifice brave de l'être masculin, il est vrai qu'on a déjà fait plus héroïque), alors pour rééquilibrer les choses, je prends son opposé (cette photo étant la meilleure que j'ai prise d'un casoar, je vous en mets une autre de wikipédia pour avoir un meilleur aperçu de la bête).

Le casoar, c'est cette sorte d'autruche, qui peut faire jusqu'à 1,80 m et 70 kg. On comprend rapidement le pourquoi du "à casque" quand on voit ce truc sur sa tête. Ca mange un peu de tout (des serpents, des fruits et légumes ...) et c'est un animal qui possède toute la finesse d'esprit d'une poule, c'est vous dire son intelligence. Les aborigènes le chassaient en tendant des cordes sur ses lieux de passages favoris. Après cela, ils lui faisaient peur, lui se mettait à courir et se prenaient la corde à pleine vitesse, ce qui le décapitait ! (Les aborigènes chassaient aussi l'émeu de cette manière).

Chez les casoars, c'est clairement Madame qui porte la culotte ! Venu la saison des amours, c'est la femelle qui va se choisir son mari. Après cela, elle pond 4 oeufs et va se chercher un autre mâle.
C'est donc le mâle qui reste avec les oeufs, qui les couve, et qui élève les petits pendant un an, ou plus. Un bel exemple d'émancipation de la femme ! Voila peut-être l'explication du fait que l'espèce soit menacée : ne jamais confier ce genre de choses aux hommes.

Pour la petite anecdote, les élèves de l'école Saint-Cyr en France ont adopté leur chapeau sous Napoléon III, en même temps que le premier casoar arrivait en France. La ressemblance des plumes à fait que le chapeau de Saint-Cyr a été surnommé "le Casoar", nom qu'il porte toujours actuellement.

 

 

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lundi 7 juillet 2008

Télé en Australie

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J'ai enfin eu ma ptite télé, et elle marche. Vous avez pu en avoir un aperçu avec le State of Origin. En voici un aperçu, vue de mon lit (ça fait pas très chaleureux comme ça, ça l'est un peu plus en vrai).

Bon, la joie de la découverte une fois passée, rien de transcendant à avoir la télé en Australie.

Les bons côtés :
- Le sport. Ils rediffusent souvent le rugby league, rugby union, football australien, les matchs de l'euro (à 4h45 du matin), mais avec des résumés à des heures décentes, Wimbledon en direct ...
- Les séries : ils diffusent un épisode de Friends tous les soirs à 18 heures, ils ont les derniers Desperate Housewives (pour celles (ceux ?) qui regardent) et un bon paquet de séries américaines peu après leur sortie là-bas.
- La V.O : forcément, tous les films anglais restent en anglais, mais même les films français (il y en a pas mal, mais que des trucs inconnus), allemands ou turcs restent dans leur langue d'origine !

Les mauvais côtés :
- Ils ont toutes les stupidités qu'on a en France, avec des variations de noms. Ils ont Big Brother (notre Loft Story), les émissions de télé-réalité, les talk shows où je ne comprends rien (les jeux de mots en anglais, c'est pas encore ça !), les émissions où des japonais se jettent dans l'eau (quoique c'est rigolo ça !)...
- La pub. Ils ont de la pub toutes les 5 minutes. Par exemple, un épisode de Friends dure normalement 20 minutes. Ils mettent 3 ou 4 pages de pub, et le tout dure 40 minutes ; affreux ! Et leurs pubs sont encore pires que celles qu'on a en France ; toutes stupides ... Pendant les matchs, ils arrivent à caser des courtes pubs pendant le match.

Tout ça, ajouté au fait qu'une télé dans sa chambre ne permet pas d'échanger grand chose avec ses collocs, fait que je ne regarde finalement pas beaucoup la télé.

 

 

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samedi 5 juillet 2008

Elle a emménagé

Comme le dit si bien le titre, j'ai une nouvelle colocatrice ; Elle a emménagé avant-hier. Elle est Canadienne (anglophone), et Elle est étudiante en sociologie appliquée (ou plus ou moins un truc comme ça ...). Mais qui est Elle ?
Eh bien, c'est Elle. "C'est comme vous Monsieur Pignon, vous vous appelez François, c'est juste. Eh bien Elle, c'est pareil, c'est juste son prénom".
Au cas où vous ne l'auriez toujours pas compris, elle s'appelle en effet Elle (un raccourci de Ellicia).

La grande question est donc devenue : quelle est son nom de famille ? On a bien sûr pensé à Moutkohl, Et-vire (avec 0% de matière grasse), Issémoune, Ementaire (mon cher Watson), Hicoïde, Ectionlégislative ... j'en passe, on pourrait en faire une longue liste. Un vrai plaisir de parler de cette colloc. Et en plus, je ne sais même pas la réponse.

J'ai aussi un autre colocataire, qui vient du Bengladesh. Super sympa, vachement cultivé, il est étudiant en restauration, et parle un anglais proche du parfait. Il a un nom qui ressemble phonétiquement à "Marange". Il m'a aussi fait prendre conscience que finalement, que sait-on du Bengladesh ? Le nom de la capitale, apprise dans un moment de désarroi, et quoi d'autre ? Ils sont quand même 150 millions de personnes là bas, et ils sont loins d'être tous en guenilles à chercher de la nourriture après que l'ouragan ait détruit leur hutte de pêcheur (des clichés ? noooon).

Tout ça porte à 5 le nombre de personnes dans la maison, et il reste encore 3 chambres disponibles. Du fait de ce nouvel arrivage, on discute entre 2 et 3 heures par soir, et vu qu'il y a des gens qui savent vraiment parler anglais, ça fait progresser rapidement. L'objectif "Totally Bilingual" est en bonne voie !
Affaire à suivre ...

Mise à jour : Mon colloc s'appelle en fait Meraj, et l'anglais est une langue officielle du Bengladesh, d'où l'anglais parfait !

vendredi 4 juillet 2008

State of Origin

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Mercredi se jouait en Australie la finale du State of Origin. C'est une compétition qui regroupe chaque année les deux meilleurs équipe du monde de Rugby League (ou Rugby à XIII) : le New South Wales (l'état de Sydney) et le Queensland (l'état de Brisbane).

Les deux équipes jouent 3 matchs, et celle qui en remporte 2 gagne le tournoi.

Mais d'abord, qu'est ce que le rugby league ?

Pour les initiés :
C'est ce qu'on appelle le rugby à XIII. Ca ressemble à notre rugby à nous, avec deux joueurs en moins, pas de soutien au porteur du ballon (donc pas de regroupement), interdiction de disputer la balle au joueur plaqué, mêlées simulées et touches jouées en coup-francs. A chaque fois qu'un joueur est plaqué, on repart en coup-franc de l'endroit d'où il a été plaqué. Mais comme l'équipe en possession ne peut du coup quasiment pas perdre la balle (comme les plus fins observateurs l'auront remarqué), ils n'ont droit qu'à 5 essais pour franchir le rideau adverse, après quoi ils sont obligés de se débarrasser du ballon par du jeu au pied.
Avec ce mode de jeu, tous les postes sont équivalents à peu de choses près, pas de gros et de trois-quarts, juste deux rideaux qui s'affrontent.
Les essais ne valent que 4 points, les transformations et pénalités, 2 points et 1 petit point seulement pour les drops.

Pour les non-connaisseurs :
C'est encore plus brute que le rugby qu'on connaît ; moins de subtilités, les joueurs savent à peine faire des passes (sans exagérer, même en équipe 2 de l'INSA on en fait des mieux que ça !), et en gros, ils prennent le ballon et ils se foncent dans le lard : très plaisant à regarder.

Le Rugby League est populaire en Australie, et quasiment nulle part ailleurs, ce qui explique que ces deux équipes régionales soient capables de battre la Nouvelle-Zélande en Rugby League. Pour le State of Origin, les joueurs partis jouer un peu partout en Australie reviennent dans leur état natal (d'où le nom du tournoi) pour affronter le vieil ennemi.
De l'avis d'une majorité d'Australiens, les deux premiers matchs sont truqués (ce n'est arrivé qu'une fois en 25 ans qu'une seule équipe remporte les deux premiers matchs) pour donner de l'intérêt au vrai match, le troisième, qui décide du vainqueur de l'édition.

Après un match à suspense, le Queensland a fini par gagner 18-10 face au New South Wales, créant l'émoi dans tout Brisbane.


Voilà pour vous donner un aperçu une petite vidéo que j'ai prise en filmant ma télé.

Note : le rugby tel qu'on le connaît (à XV) est un peu moins populaire en Australie, mais reste quand même un de leurs sports favoris. Ils appellent ça le Rugby Union.

 

 

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mercredi 2 juillet 2008

L'antechinus


Voilà l'animal dont personne n'a jamais entendu parler ...  Et pourtant lui aussi a son lot de bizarreries.

Cet animal est aussi connu sous le nom de souris marsupiale. Et du coup, vous vous dites : " Ah oui, souris marsupiale, bien sûr. C'est bien connu !" Et ce qui est bien, c'est que je serais incapable de les distinguer d'une musaraigne de chez nous (la photo n'est pas de moi d'ailleurs).

Cette petite bête se comporte presque exactement comme une souris, mais toute la particularité réside dans la vie sexuelle de ces petites bêtes. Prenons, pour bien comprendre, la vie d'une des ces petites bêtes depuis le début.

Bébé Antechinus vient au monde au printemps (donc en septembre en Australie). Il a beau demander où est Papa Antechinus, il ne voit que des Mamans Antechinus. Bébé Antechinus grandit donc tranquillement, trouvant de la nourriture en abondance. Quand il devient adolescent (vers 9 mois), Monsieur Antechinus a des poussées d'hormones, et se livre avec ses congénères femelles à des activités sexuelles débridées. Pour cette occasion, les femelles ont construit des grands nids pour se livrer à ses orgies communautaires. Mais le jeune Antechinus met tant d'ardeur à la tâche qu'au bout d'un mois, il meurt, épuisé et gêné par des testicules enflées ... Et c'est ainsi que 2 mois plus tard, pour le printemps, les femelles pérpétueront le cycle de la vie, commémorant le courageux sacrifice de leurs compagnons.

Ce comportement très étonnant pourrait être expliqué par l'éventuel manque de nourriture. L'espèce ne comportant que les femelles pendant l'hiver, donc la moitié des individus, aurait donc plus de nourriture et plus de chance de survivre. Encore une des bizarreries de la nature australienne.

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