jeudi 22 mai 2008

Fieldwork

La vie n'est pas toujours rose en Australie. Il faut parfois savoir se consacrer tout entier au travail, aux dépens de sa vie privée.











                      Mon terrain d'expériences

C'est pourquoi hier, j'étais levé à 5h50 du matin (comme l'atteste la photo du lever de soleil sur Brisbane, prise en partant au boulot), pour une journée de mesures sur le terrain (fieldwork en anglais). Pour certains, le terrain se résume à une jolie station d'épuration, pour moi, c'est la baie de Moreton et la Brisbane River. Eh oui, c'est le jeu ma pauvre lucette !

Donc j'ai passé une journée à mesurer la clarté de l'eau. Pour cela, on descend un disque en métal et on note la profondeur à laquelle on ne le voit plus. On appelle ça la profondeur Secchi, ce qui fait tout de suite beaucoup plus sérieux ! On a aussi collecté quelques échantillons (comprenez on a mis de l'eau dans des flacons) et fait des mesures d'intensité, de salinité ... Le reste, c'était de la navigation au GPS avec le bateau, ce qui est à peu près aussi dur que de suivre une boussole. Ils m'ont même laissé conduire le bateau sur la rivière, ce qui est très amusant. Je devais ressembler à un enfant de 10 ans dont le papa lui laisse tenir le volant de la voiture : tout fou ...

J'étais accompagné de deux autres chercheurs, aussi stressés que moi et très sympas. L'un travaille sur le même sujet que moi, l'autre s'intéressait aux algues et aux mollusques.

Hélas, je n'aurai a priori pas d'autre journée comme ça, sauf si j'arrive à prouver le réel besoin de mesures supplémentaires (ce qui est loin d'être exclu). Il me faudra donc retourner à mon pénible boulot quotidien, dur, ardu, harassant, et j'en passe. Bref, la vie n'est pas toujours rose en Australie.




Notre petit hors-bord de travail, appartenant à l'Université

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