Ne l'oublions pas, je suis ici avant tout pour raisons professionnelles (à gauche un aperçu de mes lectures : "Les méthodes numériques au service des modèles appliqués à l'attenuation de la lumière en milieu marin"). Le travail est mon quotidien, et mon dur labeur journalier occupe le plus clair de mon temps ... mais pas le plus clair de mon blog ! Je m'en vais de ce pas réparer cet oubli.Commençons par le commencement. Je travaille tous les jours de 9 h à 17 h, et j'essaye de pas trop être en retard le matin.
Dans mon petit bureau, c'est la pointe de la recherche australienne qui progresse. En quoi consiste mon travail ?
L'eau de la baie de Moreton (la baie en face de Brisbane) est sale. Du coup, les algues et les phytoplanctons s'y sentent pas chez eux, ils produisent plus assez d'oxygène et les poissons meurent.
Donc le but, c'est de faire un modèle qui peut prédire la production d'O2 pour savoir où on en est (avec comme seuls paramètres d'entrée : la lumière solaire toutes les heures et la profondeur secchi (visibilité dans l'eau) tous les mois). Les équations ont déjà été développées, un modèle a même déjà été fait (par Maxime de l'INSA, qui faisait mon stage l'an dernier), mais ça marche pas, la faute à la concentration en Chlorophyle A (il y a plusieurs sortes de chlorophyle) qui provient d'un autre modèle pas assez précis. Mon travail c'était donc de trouver d'où venait l'erreur, la quantifier, trouver un moyen de faire tourner le modèle sans cette concentration et reprogrammer le tout. Je vous passe les détails, mais en gros, tout ça c'est fait. Ca m'a donné une quinzaine de pages de code Matlab, plein de jolis graphiques, et tout un tas de fonctions que j'ai apprises (ma devise : Matlab is my life).
Ce qu'il reste à faire, c'est publier un papier dans une revue scientifique. La rédaction du papier est déjà bien entamée et devrait être finie d'ici une ou deux semaines. Je vais donc avoir mon nom sur un article scientifique dans une revue connue (seulement par les scientifiques australiens, bien sûr) et que personne ne lira sûrement jamais. Voilà mon humble contribution à l'immense pyramide du savoir.
Et vous vous demandez peut-être ce que je vais faire après : je devrais avoir trois semaines pour faire mon rapport de stage, et j'espère pouvoir quitter le bureau un peu plus tôt que prévu ... pour de nouvelles aventures !
On me demande souvent comment est le temps à Brisbane, ou si l'hiver n'est pas trop froid ...
Et pour fêter mes premiers ornithorynques, la "bestiole du mercredi" sera l'ornithorynque.
Ce week end, j'étais resté tout seul sur Brisbane (Véro et Aurélie étant parties en séminaire avec leur labo, et Nico étant parti surfer).

Après une heure et demie de vélo, j'ai enfin trouvé mon petit zoo et mon ornithorynque : c'est terrible à regarder comme petite bête ! Il y avait aussi une volière dans laquelle on côtoyaient des oiseaux bizarres, comme le podarge, qui ressemble à un gros tas d'écorces (en photo) ou les oedicnèmes bridés (ça s'invente pas des noms comme ça !), des wallabies qui se laissaient prendre en photo, des serpents, des bandicoots et tout un tas de petites bestioles.
Samedi soir, je suis allé voir une spécialité Australienne. Un match de football australien (Australian Rules Football).
faire jusqu'à 180 mètres de long !
Vous avez sans doute déjà vu ou entendu du didgeridoo, cet instrument aborigène assez difficile à supporter plus de 5 minutes d'affilée ... C'est un élément essentiel et un emblême de la culture aborigène.
Et revoila la section "découvrez une bestiole d'Australie", comme tous les mercredis. Je m'excuse de son absence mercredi dernier pour cause de voyage à Sydney, je sais qu'elle vous a tous cruellement manquée. Nous mettrons en oeuvre tous les efforts nécessaires pour que cela ne se reproduise pas.

Le fait qu'on se soit levé n'aura rien changé, la France perd lamentablement 2-0 contre l'Italie et sort de l'Euro par la petite porte...
Aujourd'hui nous avons loué une voiture pour s'échapper de la ville et ses bruits et profiter du soleil dans la forêt. Nous avons donc choisi un parc national (il y en a partout en Australie) qu'on nous avait conseillé et, dès l'aube, nous voila sur la route. Je peux vous dire que je ne regrette pas tous les petits matins que j'ai passé dans mon lit (pas si nombreux que ça, hélas), parce qu'à l'aube, il caille, à Brisbane. Et quand je dis qu'il fait froid, c'est que même avec un gros pull j'essaye quand même de me réchauffer les mains au dessus du grille-pain !



La city tower :
L'aquarium de Sydney possède une collection de poissons en tous genres absolument extraordinaire. On a donc vu tout un tas de poissons, tous aussi étonnants les uns que les autres, mais aussi un aquarium à thème avec tous les poissons de Némo (photo à gauche), des crocodiles, des hippocampes, des poissons venimeux (on a découvert que la plupart vivaient, entre autres, sur les plages de Brisbane), des tortues ...
aquarium avec un tunnel au fond pour les visiteurs, ce qui nous permet de voir les requins à côté et au dessus de nous. Les grands blancs (photo à droite) sont vraiment impressionnants, avec leur gueule entrouverte qui laisse voir les nombreuses rangées de dents ...
La cathédrale Sainte Marie, qui occupe une position assez centrale à Sydney, est construite dans le plus pur style gothique, et ressemble vraiment à celles qu'on a chez nous, mais qui ont quelques siècles de plus. Savoir comment ils avaient fait pour faire une cathédrale faussement vieille m'a tracassé pendant les 3 jours à Sydney, d'autant plus qu'elle était toujours fermée quand on essayait de visiter l'intérieur. Encore plus mystérieux quand on sait que même fermée, il y avait de la lumière qui passait sous la porte...
Toutes les villes australiennes semblent avoir leur Botanic Garden, parfois Royal, comme à Melbourne. Sydney ne fait pas exception à la règle. C'est de là que l'on peut avoir les plus belles vues de l'opéra. (A gauche, vue des buildings du centre depuis le Botanic Garden. On peut aussi voir la City Tower)
chauve-souris). Il y a aussi deux trois bâtiments, dont une serre tropicale qui abrite une exposition pourrie, mais qu'on a quand même payé 2 $ pour aller voir, parce qu'on croyait que ce serait bien. En fait, des plantes semi-tropicales à moitié déssechée, c'est pas plus passionant que ça !
Le port de Sydney abrite aussi une réplique grandeur nature de l'Endeavour (La Tentative en français), le bateau du fameux Captain Cook, découvreur de l'Australie. Le premier truc que l'on remarque, c'est qu'il est vraiment pas gros, et que ça devait être franchement courageux de s'engager pour un voyage à l'autre bout du monde sur un rafiot de ce gabarit. La réplique fait d'ailleurs de grands voyages autour du monde, comme autrefois, avec juste un peu d'électronique de navigation, mais sans aucun moteur, et avec les mêmes voiles qu'autrefois.




Le harbour bridge, parfois appelé le vieux cintre en raison de sa forme, est situé juste à côté de l'opéra (on l'aperçoit d'ailleurs sur la photo à gauche).
On peut aussi monter tout en haut de l'arc du pont, pour un prix exorbitant, ce qui fait qu'on l'a pas fait.







God save Our Gracious Queen ! Aujourd'hui, lundi 9 juin, Sa Très Gracieuse Majesté fête officiellement ses 82 ans !
Le kangourou... Un des emblêmes de l'Australie. La raison en est simple, il y en a partout. Très loin d'être menacé, il pululle de partout, et dans tous les milieux naturels (bush, forêt, désert). Il est sur le blason de l'Australie et est le symbole de son équipe de rugby.
Le coup de la poche :
